La nage en eau vive est une activité sportive de glisse et de pleine nature née dans les années 1950 dans laquelle les nageurs descendent le cours d’une rivière, à l’aide d’un flotteur (planche d’eau vive) en se propulsant et dirigeant à l’aide de palmes.
Ce sport est couramment appelé hydrospeed, marque commerciale d’un des premiers flotteurs d’eau vive fabriqué en série pour cette discipline. Les pratiquants sont dénommés « nageurs (d’eau vive) » ou plus rarement « hydrospeedeurs ».
Matériel et techniques
Planches de nage en eau vive
- Flotteur de nage en eau vive
- Vêtements isothermiques
- Casque
- Gilet d’aide à la flottabilité
- Palmes
- Corde
Pour pratiquer la nage en eau vive, il faut être équipé d’une combinaison néoprène intégrale munie de protections contre les chocs au niveau des jambes, d’un casque, d’un gilet, de palmes et d’un flotteur en mousse (l’hydrospeed).
Le flotteur en mousse permet de glisser et donc de naviguer, contrairement à une chambre à air qui ne sert qu’à flotter. Le flotteur en mousse a remplacé le flotteur en plastique, beaucoup plus lourd et plus dangereux en cas de choc.
Les rivières à débit naturel sont idéales pour pratiquer la nage en eau vive, elles ne sont pas tributaires des lâchers de barrage et leur configuration (les rapides) change suivant les crues et les saisons.
Il faut néanmoins faire preuve de prudence, reconnaître les parcours, regarder la topographie, prendre connaissance de la météo et des risques auprès des personnes ayant la connaissance du terrain.
La descente
La descente est la pratique la plus simple, dans laquelle la vitesse prédomine. L’épreuve consiste à descendre 7 à 12 km d’une rivière de classe II à IV. Les départs se font à intervalles réguliers et le classement se fait au temps. Les rivières régulièrement utilisées sont le Fier, l’Isère, le Vézère, la Cure, etc. Comme dans le canoë-kayak, le matériel s’est adapté pour cette activité, les palmes sont plus longues et les flotteurs plus effilés.
Le slalom
Le slalom est une succession de 18 à 25 portes qu’il faut franchir selon la couleur de porte dans le sens de la rivière (porte verte) ou à contre-courant (porte rouge). Le classement se fait en fonction du temps réalisé, complété par les pénalités de parcours pour les portes touchées ou manquées, les deux descentes additionnées donnent ensuite le classement général.
Cette activité met en avant la technique et le potentiel d’analyse de la rivière et des mouvements de l’eau.
Le free-style
Le free-style consiste à réaliser en surf des figures, imposées ou libres, dans un espace très restreint. La Fun-cup, organisée en 1990 près d’Embrun, a inauguré ce type de compétition spectacle. Ce domaine est très peu développé.
Le marathon
C’est une épreuve sur une grande distance (40 km), en groupe ou en individuel, à réaliser en un minimum de temps.